L'importance du rêve
Différence entre signe et symbole
Le langage est rempli de symboles, utilisation de mots, parlés ou écrits, d'images pour traduire ce que nous avons à l'esprit
On parle de signe : quand les mots, les images n'ont pas de signification par elles-mêmes, mais en ont acquis une (à nos yeux) par leur usage généralisé ou parce que nous la leur avons délibérément attribuée. Ils renvoient aux objets auxquels ils sont associés.
Un symbole est un terme, un nom ou une image qui, même lorsqu'ils nous sont familiers dans la vie quotidienne, possèdent des implications, qui s'ajoutent à leur signification conventionnelle et évidente. Le symbole implique quelque chose de vague, d'inconnu ou de caché pour nous, quelque chose de plus que le sens évident et immédiat.
Ce mot ou cette image, ont un aspect « inconscient » plus vaste, qui n'est jamais défini avec précision, ni pleinement expliqué. Personne d'ailleurs, ne peut espérer le faire. Lorsque l'esprit entreprend l'exploration d'un symbole, il est amené à des idées qui se situent au-delà de ce que notre raison peut saisir. Ex divin
C'est parce que d'innombrables choses se situent au-delà des limites de l'entendement humain que nous utilisons constamment des termes symboliques pour représenter des concepts que nous ne pouvons ni définir, ni comprendre pleinement.
Cet usage conscient que nous faisons des symboles n'est qu'un aspect d'un fait psychologique de grande importance : l'homme crée aussi des symboles de façon inconsciente et spontanée.
Les sens de l'homme limitent la perception qu'il a du monde qui l'entoure.
Aspects inconscients de notre perception de la réalité
Même lorsque nos sens réagissent à des phénomènes réels, à des sensations visuelles ou auditives, ils ont été transposés du domaine de la réalité dans celui de l'esprit et ils deviennent des réalités psychiques, dont la nature ultime n'est pas connaissable (car la psyché ne peut pas connaître sa propre substance)
-il y a dans chaque expérience un nombre indéfini de facteurs inconnus
-chaque réalité concrète demeure toujours inconnue à certains égards, car nous ne connaissons pas la nature ultime de la matière.
-des événements restent en dessous du seuil de conscience : ils se sont produits, mais nous les avons enregistrés à notre insu, sublibidinalement. Nous pouvons prendre conscience de ces événements, dans un moment d'intuition ou par un processus de réflexion approfondie.
Bien qu'à l'origine, nous n'ayons pas apprécié leur importance émotionnelle et vitale, elle sourd plus tard de notre inconscient comme une pensée seconde et peut se manifester par exemple sous la forme d'un rêve.
Importance du rêve
Ainsi, l'aspect inconscient des événements nous est révélé par le rêve, où il se manifeste non pas sous forme d'une pensée rationnelle, mais par une image symbolique.
Le rêve permet l'exploration des aspects inconscients d'événements psychiques conscients.
Résistance/à l'existence de l'inconscient
L'existence de l'inconscient implique l'existence de deux sujets ou de deux personnalités, dans le même individu et beaucoup de personnes souffrent de cette dualité. C'est un fait normal.
Le névrosé dont la main droite ne sait pas ce que fait la main gauche n'est pas un cas unique. Cette situation n'est que la manifestation d'une inconscience qui est l'héritage commun de l'humanité.
L'homme n'est devenu conscient que graduellement, laborieusement, au cours d'un processus qui s'est prolongé pendant des siècles. (images de monstres dévorants et poursuivants le Moi peuvent représenter le risque d'être dévoré par la puissance de l'affect, de la pulsion instinctive ou de l'inconscient)
Notre psyché fait partie de la nature et ne peut en aucun cas être identifiée avec notre conscience et son contenu. (lien dans l'interprétation des rêves entre la nature et la psyché dont nous ne pouvons définir les limites)
De vastes régions de l'esprit humain sont encore entourées de ténèbres : cf dans les rêves ces espaces nouveaux, d'abord sombres, à explorer et qui s'éclairent au fur et à mesure.
La conscience est une acquisition très récente de la nature ; elle est fragile, menacée par des dangers spécifiques, et aisément blessée. (les dangers auxquels est confronté le Moi dans les rêves et qui menacent sa survie ou son intégrité)
Les primitifs parlent de la « perte d'une âme », nous d'une scission ou d'une dissociation de la conscience.
Chez eux, l'âme (ou psyché) n'est pas sentie comme unité : l'âme de la brousse qui s'incarne dans un animal sauvage ou dans un arbre, qui a alors avec l'individu humain une sorte d'identité psychique, une participation mystique.
En psychologie, on observe qu'un individu peut s'identifier inconsciemment avec une autre personne ou un objet. Cette identité peut prendre les formes les plus diverses chez les primitifs (comme dans les rêves ; les animaux etc peuvent être interprétés comme « âmes parcellaires » donc comme différents aspects de la psyché -instinctive- du rêveur. Cf. rêves de Tigre, Lions, rêve du Satyre de C. W.)
« Tout mal fait à l'âme de la brousse atteint également l'homme » = tout mal fait à son tigre intérieur blesse l'homme lui-même.
Les primitifs parlent aussi d'une pluralité d'âmes, croyance exprimant le sentiment que chaque homme est constitué par plusieurs unités distinctes, bien que reliées.
Ainsi la psyché de l'individu est très loin d'être définitivement unifiée. Au contraire, elle menace à tout instant de se fragmenter sous le choc d'émotions incontrôlées.
Nous pouvons être atteints de dissociation psychique, et perdre notre personnalité. Nous pouvons devenir la proie d'humeurs et être profondément altérés par elles, nous pouvons devenir déraisonnables, et incapables de nous souvenir de choses importantes nous concernant nous ou les autres.
Nous prétendons être capables de « nous contrôler », mais le contrôle de soi est une qualité remarquable par sa rareté.
Nous avons l'illusion que nous nous contrôlons. Mais un ami peut aisément nous dire sur nous-même des choses dont nous n'avons pas conscience.
La conscience humaine n'est pas encore parvenue à un degré satisfaisant de continuité. Elle est encore vulnérable et susceptible de se fragmenter.
Cette faculté que nous avons d'isoler une partie de notre esprit, est, en fait, une caractéristique d'une grande valeur. Elle permet de concentrer notre attention sur une chose à la fois, à l'exclusion de ce qui la sollicite par ailleurs.
Mais il y a une différence radicale entre la décision que nous pouvons prendre de mettre à part et de supprimer momentanément une partie de notre psyché, et un état dans lequel ce phénomène se produit spontanément, à l'insu et sans le consentement du sujet, et même contre sa volonté. Le premier processus est une conquête de l'être civilisé, le second correspond à ce que les primitifs appellent la perte d'une âme, et plus près de nous, il peut être la cause pathologique d'une névrose.
Ainsi, même de nos jours, l'unité de la conscience reste quelque chose de précaire. ElIe peut être trop facilement rompue. Et la faculté de dominer nos émotions, qui peut nous paraître désirable d'un certain point de vue, serait par ailleurs une qualité d'une valeur contestable, car elle enlèverait aux relations humaines toute variété, toute couleur, toute chaleur et tout charme.
misonéisme, c'est-à-dire la peur de ce qui est nouveau et inconnu.
les rêves sont le champ d'exploration le plus aisément et le plus fréquemment accessible pour qui veut étudier la faculté de symbolisation de l'homme.
Freud :les rêves ne sont pas le produit du hasard, mais sont en relation avec nos pensées et nos problèmes conscients
XX il n'est pas nécessaire d'utiliser le rêve comme point de départ P.27pour une libre association Lorsque l'on veut découvrir les complexes d'un malade. Je me rendis compte que l'on pouvait atteindre le centre de n'importe quel point de la circonférence. On pouvait partir de l'alphabet cyrillique, d'une méditation sur une boule de cristal, un moulin à prière, un tableau abstrait ou même d'une conversation fortuite à propos d'un événement tout à fait banal : le rêve à cet égard, n'avait ni plus ni moins d'utilité que tout autre point de départ. Et pourtant, les rêves ont une importance qui leur est propre, même s'ils sontsuscités par un bouleversement affectif dans lequel les complexes habituels de l'individu sont aussi impliqué
Il était arrivé à découvrir ce que les psychologues auraient appelé ses « complexes », c'est-à-dire, des thèmes affectifs refoulés, susceptibles de provoquer des troubles permanents dans notre vie psychique ou même les symptômes d'une névrose. Cette histoire me révéla qu'il n'était pas nécessaire d'utiliser le rêve comme point de départ P.27pour une libre association Iorsque l'on veut découvrir les complexes d'un malade. Je me rendis compte que l'on pouvait atteindre le centre de n'importe quel point de la circonférence. On pouvait partir de l'alphabet cyrillique, d'une méditation sur une boule de cristal, un moulin à prière, un tableau abstrait ou même d'une conversation fortuite à propos d'un événement tout à fait banal : le rêve à cet égard, n'avait ni plus ni moins d'utilité que tout autre point de départ. Et pourtant, les rêves ont une importance qui leur est propre, même s'ils sont souvent suscités par un bouleversement affectif dans lequel les complexes habituels de l'individu sont aussi impliqués (Les complexes habituels de l'individu sont les points sensibles de la psyché qui réagissent le plus rapidement à une stimulation, à une perturbation exogènes) Ainsi donc, on pouvait, par la libre association, remonter de n'importe quel rêve aux pensées secrètes qui tourmentent l'individu.
les rêves ont une fonction propre, plus significative. Très souvent les rêves ont une structure bien définie, qui a visiblement un sens, et manifeste quelque idée ou intention sous-jacentes, bien qu'en règle générale ces dernières ne soient pas immédiatement intelligibles. Je commençai donc à considérer s'il ne fallait pas accorder plus d'attention à la forme et au contenu du rêve, au lieu de se laisser entraîner par la « libre » association et l'enchaînement des idées vers des complexes que l'on pouvait aussi aisément atteindre par d'autres moyens.
je cessai graduellement de suivre les associations qui s'écartaient par trop du texte du rêve. Je décidai de me concentrer plutôt sur les associations se rapportant directement au rêve lui-même, convaincu que celui-ci exprimait quelque chose de spécifique que l'inconscient essayait de nous communiquer.
tenir compte de tous les aspects plus vastes et plus variés du rêve. Une histoire racontée par notre esprit conscient a un début, un développement et une conclusion. Il n'en va pas de même du rêve. Ses dimensions dans le temps et l'espace sont tout à fait différentes. Pour le comprendre, il faut en examiner chaque aspect, comme on le ferait d'un objet inconnu qu'on tourne et retourne dans ses mains jusqu'à ce que chaque détail de sa forme soit devenu familier.
serrer d'aussi près que possible le rêve lui-même et exclure toutes les idées et les associations hors de propos qu'il pouvait évoquer. Sans doute, elles pouvaient mener à la découverte des complexes qui provoquaient les troubles névrotique, d'un malade, mais j'avais à l'esprit un but bien plus vaste.
si l'on veut connaître et comprendre l'organisation psychique de la personnalité totale d'un individu, il est essentiel de se rendre compte que les rêves ont un rôle beaucoup plus important à jouer.
le rêve peut contenir un message autre que le symbole sexuel
seules les images et les idées qui font manifestement partie du rêve doivent être utilisées pour son interprétation. Le rêve porte en lui-même ses limites
Il a une forme bien à lui, qui nous indique ce qui s'y rapporte et ce qui s'en éloigne, Alors que l'association « libre » nous entraîne toujours plus loin des matériaux originels du rêve par une démarche en zigzag, la méthode que j'ai conçue nous amène plutôt à effectuer une sorte de promenade circulaire qui aurait l'image du rêve pour centre. Je tourne tout autour de l'image du rêve, et je refuse de tenir compte des tentatives que fait le rêveur pour s'en écarter. J'ai été maintes fois, au cours de ma pratique professionnelle, amené à répéter la phrase : « Revenons à votre rêve. Que dit le rêve ? »
les images et les idées contenues dans les rêves ne peuvent pas être attribuées uniquement à un phénomène de mémoire. Elles expriment de nouvelles pensées qui n'ont jamais encore franchi le seuil de conscience. Ex Ishtar
La fonction des rêves
notre vie onirique parce qu'elle est le sol où la plupart des symboles trouvent l'origine de leur croissance
l'esprit inconscient agence ses matériaux d'une façon si différente des schèmes apparemment disciplinés que nous pouvons imposer à nos pensées dans l'état de veille
prendre conscience du fait que les idées qui nous occupent pendant notre vie diurne et apparemment disciplinée sont beaucoup moins précises qu'il nous plaît de le croire.
leur sens (et leur importance affective pour nous) sont imprécis car tout ce que nous avons entendu ou ressenti peut passer dans l'inconscient. De plus, ce que nous retenons dans notre esprit conscient et pouvons reproduire à volonté, a acquis un accompagnement inconscient qui colore l'idée chaque fois qu'elle est P.39 rappelée.
L'analyse des rêves
si l'on suppose qu'un rêve est symbolique, on l'interprètera autrement que la personne qui suppose qu'il emprunte sa force essentielle à une pensée ou à une émotion, P.55 déjà connue et simplement travestie par le rêve. j'ai toujours dit à mes élèves : « Apprenez le plus de choses possibles sur le symbolisme. Puis oubliez tout ce que vous avez appris lorsque vous analysez un rêve ». Ce conseil est d'une telle importance pratique que je me suis imposé de toujours me dire que je ne comprenais pas suffisamment le rêve d'autrui pour pouvoir l'interpréter correctement. Je l'ai fait afin de contenir le flot de mes propres associations et réactions, en sorte de ne pas les substituer aux incerti1udes et aux hésitations du malade. Comme il est de la plus grande importance thérapeutique pour un analyste de bien saisir le message particulier d'un rêve (c'est-à-dire la contribution apportée par l'inconscient à la conscience) il est essentiel pour lui d'en explorer le contenu avec la plus extrême minutie.
Mon intuition était la compréhension soudaine et inattendue que mon rêve avait pour sens moi-même, ma vie et mon univers, opposant ma réalité à une structure théorique bâtie par un esprit étranger au mien, pour des raisons et des buts qui lui étaient propres. Ce n'était pas le rêve de Freud. C'était le mien. Et dans un éclair, je compris son message.
Ce conflit illustre un point essentiel de l'analyse des rêves. C'est moins une technique que l'on peut apprendre et appliquer ensuite en suivant des règles qu'un échange dialectique entre deux personnalités. Si on traite cette analyse comme une technique mécanique, la personnalité psychique du rêveur dans son individualité n'a pas la possibilité de se manifester, et le problème thérapeutique est réduit à cette simple question : qui, de l'analyste ou du rêveur, dominera l'autre ? J'ai renoncé à pratiquer l'hypnose pour cette raison précise ; je ne voulais pas imposer ma propre volonté à autrui. Je désirais que le processus de guérison naquît de la personnalité propre du malade, et non pas P.57 de suggestions faites par moi, dont l'effet eût été passager. Mon but était de protéger et de maintenir intactes la dignité et la liberté de mon malade, afin qu'il put façonner sa vie selon ses propres désirs.
Le problème des types
La psychologie toutefois nous confronte avec les relations vécues de deux individus dont aucun ne peut être dépouillé de sa personnalité subjective, ni dépersonnalisé d'aucune autre façon. L'analyste et le malade peuvent bien convenir qu'ils traiteront d'un problème donné d'une façon impersonnelle et objective. Il n'en restera pas moins qu'une fois la discussion engagée, leurs deux personnalités vont y être totalement impliquées. A ce point, ils ne peuvent progresser qu'autant qu'ils arrivent à un accord mutuel.
. le résultat ne peut pas être un nivellement collectif des individualités pour les adapter aux normes de leur société,
parce que la psychologie, fondamentalement, repose sur l'équilibre des contraires, aucun jugement ne peut être considéré comme définitif si j'on n'a pas pris en considération son contraire.
une des nombreuses généralisations possibles est de faire la distinction relativement simple entre les individus qui ont une personnalité extravertie et ceux qui ont une personnalité introvertie. Elle nous fait apercevoir tout de suite les difficultés qui peuvent surgir si l'analyste appartient à l'un de ces deux types, et le malade à l'autre.
ce qui est valorisé par l'un est dévalorisé par l'autre.
La personnalité totale de l'analyste est le seul équivalent approprié de la personnalité du malade. . il est très important de savoir si leurs personnalités sont en harmonie, en conflit ou complémentaires.
Ces quatre types fonctionnels correspondent aux quatre moyens grâce auxquels notre conscience parvient à s'orienter par rapport à l'expérience. La sensation (c'est-à-dire la perception sensorielle) vous révèle que quelque chose existe. La pensée vous révèle ce que c'est. Le sentiment vous dit si c'est agréable ou non. Et l'intuition vous révèle d'où parvient la chose, et vers quoi elle tend.
C'est pour toutes ces raisons qu'il faut, si l'on veut comprendre le rêve d'un autre, sacrifier ses prédilections propres, et supprimer ses préjugés. . Mais si l'analyste ne fait pas l'effort d'adopter une attitude critique à l'égard de son propre point de vue et de reconnaître sa relativité, on n'obtiendra ni l'information correcte, ni une pénétration suffisante, pour comprendre ce qui se passe dans l'esprit de son malade. L'analyste s'attend à ce que le patient mette au point une certaine bonne volonté à écouter son opinion et à la prendre au sérieux. II est normal qu'on accorde au patient le même droit à l'égard de l'analyste
La résistance que le malade oppose à l'interprétation de l'analyse n'est pas toujours une réaction erronée ; elle indique plutôt à coup sûr que quelque chose ne va pas. Ou bien le malade n'a pas encore atteint le point où il peut comprendre ou bien l'interprétation ne convient pas.
Dans les efforts que nous faisons pour interpréter les symboles qui figurent dans les rêves des autres, nous sommes presque constamment gênés par notre tendance à combler les lacunes inévitables de notre compréhension par la projection, c'est-à-dire par la supposition que ce que perçoit et pense l'analyste est aussi perçu et pensé par le rêveur. P.61
C'est pour surmonter cette source d'erreurs que j'ai toujours Insisté sur l'importance qu'il y a à s'en tenir au contexte de chaque rêve particulier, en excluant toutes les hypothèses théoriques sur les rêves en général, excepté celle que les rêves ont par quelque côté un sens.
Je suis souvent étonné de la manière torturante qu'ont les rêves d'éviter de donner toute information précise ou d'omettre le point décisif.
La forme que prennent les rêves est naturelle à l'inconscient, car elle est précisément propre aux matériaux qui constituent le rêve lorsqu'ils se trouvent à l'état subliminal. Ce que Freud appelle le « travestissement » du rêve n'est en réalité que la forme que prennent naturellement nos impulsions dans l'inconscient.
. Comme une plante produit des fleurs, la psyché crée ses symboles. Tout rêve témoigne de ce processus.
C'est ainsi que par le moyen des rêves (auxquels s'ajoutent toutes sortes d'intuitions, d'impulsions, et d'autres événements spontanés) des forces instinctives influent sur l'activité de la conscience. Si l'inconscient contient trop de choses qui normalement devraient être conscientes, son fonctionnement est déformé et troublé. Des motifs apparaissent, qui ne sont pas fondés sur les instincts authentiques, mais doivent leur existence et leur importance psychique au fait qu'ils ont été relégués dans l'inconscient par suite d'un refoulement ou d'une négligence. Ils recouvrent pour ainsi dire la psyché inconsciente normale, et provoquent une distorsion des symboles et des motifs fondamentaux.
Le malade peut en effet être submergé par des sentiments d'infériorité . plus efficace de commencer par donner au malade un point de vue positif. Cela lui procure un sentiment de sécurité qui est très utile lorsqu'il faut aborder les révélations plus pénibles. l'interprétation du symbole dépend beaucoup de son état d'esprit du moment, c'est-à-dire de l'état de son Moi.
L'essentiel est d'apprendre le langage propre de l'individu, et de suivre les tâtonnements de son inconscient vers la lumière.
l'interprétation des rêves et des symboles dépend pour une grande part des circonstances particulières dans lesquelles se trouve placé le rêveur et de son état d'esprit.